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sur la radio RGB 99.2 FM



- chaque semaine, une chronique diffusée à 8h15, 10h15, 12h15 et 18h15 (du lundi au vendredi), le samedi à 8h15 et 13h45 et le dimanche à 8h15, 10h15 et 12h15
- chaque dernier mercredi du mois de 19 h à 20h, une émission autour de 4 thèmes : les informations du développement durable, l'interview d'un acteur engagé, le débat, les informations pratiques

Des citoyens inquiets de l’état de la planète soumise à tous les excès des développements qui ne la respectent pas ont décidé de se réunir pour faire « quelque chose »

L’association « Quelle Terre Demain ? » veut mettre en œuvre les moyens nécessaires à la seule réponse qui vaille : une Terre vivante, hospitalière, généreuse, pour demain et les jours qui vont suivre pour nos enfants et tous leurs descendants


Il est temps de faire quelque chose.
De faire savoir ce qui est en train de se produire.

De comprendre les conséquences de nos comportements.

D’apprendre les gestes qui sauvent
De les mettre en œuvre

C’est l’objectif que poursuit l’association « Quelle Terre Demain ? »


Incroyables Comestibles CERGY

 

La vocation des Incroyables Comestibles (IC) est d'inciter les citoyens à passer à l'action et de transformer les espaces publics en potagers à partager pour tous en ville et en pied d'immeuble, avec l'objectif de développer l'autonomie alimentaire, le lien social, et de se réapproprier la terre. Une quinzaine de potagers urbains sur les différentes villes de l'agglomération ont vu le jour depuis 2014 et de nouveaux projets émergent chaque mois.

Les ICCP (Incroyables Comestibles de Cergy Pontoise http://cergy.lesincroyablescomestibles.fr/) proposent diverses activités pour sensibiliser à la protection de l'environnement:

- Ateliers pour se former au jardinage écologique

- Ateliers créatifs, créations et décorations de bacs, construction de fascines, semis, plantations, compostage & gestion des déchets, ballades des potagers , récupération de graines etc...

- Ateliers de cuisine, teinture naturelle, produits cosmétique naturels etc.

- Conférences.

- Rencontres et échanges.

23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 10:14

Aujourd'hui tu nous proposes de voir si nos modes de vie sont en accord avec les objectifs du développement durable, aurais-tu des informations précises sur cette question ?

 

En fait, j'ai trouvé une étude de l'ADEME basée sur des enquêtes réalisées en 2012, et qui fait un point sur les évolutions des valeurs et des modes de vie des Français au regard du développement durable.

Après une réflexion générale sur les préoccupations actuelles et sur la vision de l'avenir dans notre société française, cette étude aborde les évolutions des modes de vie sur les thèmes suivants : la consommation, la santé, les nouvelles technologies, les mobilités et l'habitat.

A l'occasion de la semaine du développement durable, dont le thème est « consommer autrement », voyons d'abord ce qu'il en est concernant notre vision de l'avenir et les évolutions de nos modes de consommation, les autres thèmes de cette étude feront l'objet de 2 prochaines chroniques. 

 

Alors quelle est cette vision de l'avenir et du développement durable ?

 

Depuis quelques années, surtout depuis la crise économique de 2008, les français se mobilisent plus difficilement sur des problématiques de long terme, on assiste à un repli sur les besoins privés au détriment des enjeux collectifs, ainsi on dédramatise parfois le réchauffement climatique.

Il est noté d'ailleurs que la France est devenue l'un des pays les plus pessimistes au monde concernant l'évolution de la situation économique, seulement 10% jugent les perspectives plutôt bonnes, contre 20% en Europe, 25% en Asie et plus de 40% en Amérique.

Face à cette crise qui dure, et aux inquiétudes qu'elle suscite, la tendance est à la fois de surmonter les difficultés et de profiter de l'instant présent plus qu'à se projeter dans un avenir qui paraît incertain.

Chacun accorde une importance prioritaire à l'emploi, au pouvoir d'achat,  au logement,  donc les acquis et les pratiques du développement durable se fragilisent et sont souvent conditionnés à un gain économique immédiat.

 

Et qu'en est-il concernant les jeunes générations ?

 

Les jeunes sont plus écosensibles à la fois sur les aspects économiques et écologiques, les moins de 30 ans estiment qu'il est plus difficile d'être jeune dans notre société actuelle, par ailleurs ils sont davantage convaincus de notre responsabilité sur le réchauffement climatique et sur les exigences d'adaptation, ils croient en la capacité d'agir et d'innover.

En même temps, ils sont guidés par des principes de plaisir et d'échange humain, qui deviennent des critères pour agir de manière écoresponsable. 

 

Et quel est le bilan sur nos modes de consommation ?

 

La crise n'a pas mis fin à notre désir de consommation, on cherche à consommer autrement plutôt que consommer moins, on choisit des solutions écologiques si elles offrent des avantages pour le porte-monnaie et pour la santé, la demande de qualité accompagne l'appétit de consommation, on s'informe davantage (comparatifs, promos), on achète sur internet ou dans les «drive», on cherche à dépenser moins et en même temps on rêve de temps à autre de se faire plaisir.

Les pratiques écoresponsables progressent, à condition qu'elles ne soient pas contraignantes ou ne génèrent pas d'efforts financiers importants,  par exemple le paiement des sacs plastiques en supermarché ou l'achat d'appareils économes en énergie sont rentrés dans les habitudes.

Nouveau phénomène, la consommation «collaborative» (partage, échange, services, etc.) progresse dans la mesure où elle combine comportements écoresponsables, échanges humains et modalités innovantes liées à internet, on y retrouve également des enjeux d'économie solidaire.

 

En conclusion ?

 

Pour être en phase avec les aspirations de notre société, il est important que le développement durable soit perçu comme attractif plutôt que contraignant, et pour cela il est intéressant de centrer davantage sur la sphère familiale plutôt que sur les générations futures en général, de mobiliser au niveau local sur des sujets qui touchent directement les gens au quotidien, et d'insister sur les capacités d'adaptation de l'être humain.

Dans leurs modes de consommation, la grande majorité des Français adoptent une «écologie à la carte», ils sont écoresponsables, d'abord quand c'est utile, innovant, pas beaucoup plus cher, quand ça facilite leur quotidien, et ensuite si cela est bénéfique pour l'environnement.

Consommer autrement, oui si c'est à la fois écoresponsable et attractif !

 

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:11

Bonjour Gérard, c’est la troisième chronique que tu fais sur les services rendus par les forêts. Peux-tu nous rappeler l’essentiel ?

La biodiversité, la régulation de l’eau, la qualité de l’air, de l’eau, la pollinisation, les services culturels et sociaux sont les principaux sujets d’intervention de la forêt. Et les services rendus par les forêts ont été chiffrés à 33 000 milliards de dollars, soit près de 2 fois le montant du PIB mondial. L’ONU a lancé en 2000 une évaluation des écosystèmes : plus de 1360 experts venant de 50 pays ont contribué à la construction de ce rapport afin d'évaluer l'ampleur et les conséquences des modifications subies par les écosystèmes de notre planète

Et qu’y a-t-il dans ce rapport ?

Un des principaux constats est qu’un petit nombre de personnes bénéficient des activités qui provoquent malheureusement une réduction ou une perte de services écosystémiques. Autrement dit seul un petit nombre d’humains profitent de la dégradation d’un bien commun. Et ceci d’autant plus que cette réduction de services amène des coûts à plus ou moins long terme pour l’ensemble de la société et ces couts sont généralement plus élevés que les profits obtenus par l'activité générant la modification de l'écosystème. Prenons l’exemple de la disparition des abeilles pollinisatrices : elle a fait émerger des métiers nouveaux tels que la production de bourdons utilisés dans les serres ou encore la location de ruchers dans les vergers californiens. Or ces activités doivent être rémunérées alors que les abeilles ne coutent rien et même sont productrices de denrées qui génèrent du chiffre d’affaires.

Autrement dit, non seulement on perd le chiffre d’affaires du miel et de la gelée royale, mais en plus il faut acheter le service de la pollinisation. C’est stupide !

Oui et pourquoi on continue ? Parce que si les factures sont intégrés dans le prix de revient, les coûts collectifs causés par la réduction des services n'ont pas été calculés et intégrés dans le processus de décision et d'autre part les gains privés sont importants. Selon une étude de l'Union Européenne, le coût de l'inaction et de la dégradation des services représenteraient jusqu'à 7% du PIB mondial par an en 2050

Ainsi, il a été estimé qu'environ 3 000 entreprises dans le monde provoqueraient des impacts environnementaux s'élevant à plus de 2000 milliards de dollars, soit environ 7% de leurs revenus consolidés et jusqu'à 1/3 de leurs bénéfices. Pourtant seules 9% des entreprises françaises mettent en place une politique de biodiversité.

Peux-tu détailler un peu comment les entreprises sont responsables de cette situation ?

La responsabilité des entreprises est à la fois directe et indirecte :

  • Directe, par le prélèvement des ressources naturelles (secteurs agroalimentaires, pharmaceutique, textile, papetier, forestier, extraction minière…) et par la fragmentation des milieux et les pollutions chimiques (secteurs du transport, BTP, tourisme, énergie, agriculture...).
  • Indirecte, par le choix et les pratiques des fournisseurs, par l'influence dans le choix des consommateurs, par le financement de projets.

Selon une enquête du ministère français de l'environnement, 2/3 des entreprises seraient conscientes de leurs impacts négatifs sur la biodiversité et 40% pensent que la perte de la biodiversité affecte déjà ou affectera leur activité

Alors que peut-on faire pour inverser cette évolution ?

Que des politiques environnementales intégrant la biodiversité soient mises en place à tous les niveaux, mettre au point un système permettant d’intégrer ces couts externes dans les prix de revient (c’est le paiement pour services environnementaux), les produits certifiés, le mécénat d’entreprise sont des pistes à envisager.

Mais il faut maintenant aller vite : on estime que près d’un milliard d'hectares, représentant environ un quart de toutes les terres forestières, doivent être restaurés pour pouvoir nous fournir les services écosystémiques équilibrés

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 15:20
une conférence à ne pas rater ...
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 09:52

Bonjour Gérard,

La semaine dernière tu nous as expliqué que la forêt nous rendait des services dans le domaine de la biodiversité, du climat (gaz carbonique et oxygène), de la gestion des eaux, et tu as aussi évoqué qu’elle nous rendait des services culturels et sociaux. Que veux-tu dire par là ?

D’abord une définition de ce qu’on entend par bénéfices culturels et sociaux : ce sont des bénéfices non-matériels que nous offrent les forêts : l'inspiration, le divertissement, l'enrichissement spirituel, la réflexion, la découverte scientifique, l'épanouissement esthétique, l'éducation...

Source d’inspiration ? valeurs esthétiques ?

Les forêts offrent une source d'inspiration riche pour l'art, le folklore, les symboles nationaux et l'architecture. « La nature est un temple où de vivants piliers… », Baudelaire.

Nous sommes nombreux à apprécier la beauté des paysages de forêt qui se reflète par exemple dans les visites des parcs ou le choix de localisations pour construire des maisons.

Valeur patrimoniale, loisirs, tourisme ?

Beaucoup de sociétés attachent de l'importance aux paysages historiquement importants (dit « paysages culturels ») ou aux espèces ayant une signification culturelle (par exemple, l'importance culturelle du baobab au sein des sociétés africaines).

Les forêts nous servent souvent de lieux de vacances, de repos, de relaxation, de méditation. L'écotourisme (caractérisé par le concept de voyage responsable dans les espaces naturels et découverte de la nature) est l'une des branches les plus dynamiques du tourisme mondial avec une croissance d'environ 20% par an (ONU, 2011).

Tu avais commencé la semaine dernière en parlant de la valeur économique de la forêt, avec les milliers de produits qui sont des ressources économiques pour près d’un quart de l’humanité. Est-ce que la forêt nous rend des services économiques autres ?

Oui et le principal, qui ne se voit ni ne se mesure, c’est la pollinisation. Mais ici la pollinisation n’a pas seulement pour but la production marchande de fruits et légumes, mais l’évolution des espèces, la croissance de la biodiversité

Les pollinisateurs incluent les insectes comme les papillons, les abeilles, certaines mouches, les charançons, mais aussi les oiseaux tels les colibris ou encore les mammifères comme certaines chauves-souris. Ils sont responsables d'environ un tiers de la production mondiale de nourriture (fruits, légumes, oléagineux, certaines légumineuses, café, cacao, épices...) dont les trois quarts des cultures vivrières. Plusieurs études ont aussi montré que la diversité des pollinisateurs peut augmenter la productivité ainsi que la stabilité des communautés végétales

On comprend mieux l’importance des forêts, mais qu’en est-il de leur futur ?

Si en France les surfaces de forêt augmentent, il n’en va pas de même ailleurs : chaque année, 13 millions d'hectares de forêts disparaissent (principalement dans la zone tropicale) notamment parce que le marché actuel ne parvient pas à reconnaitre les services rendus par les forêts. Afin de mettre fin à leur destruction, il faut connaître et comprendre l'intégralité des services qu'elles nous rendent.

Sans oublier que la déforestation et la dégradation des forêts contribueraient à plus de 15% des émissions annuelles mondiales totales de gaz à effet de serre.

Alors que peut-on faire, que faudrait-il faire ?

Les services rendus ont été estimés à un coût total de 33 000 milliards de dollars, alors que le PIB mondial n’est que de 18 000 milliards de dollars. Tu comprendras facilement que cette question mérite un peu plus que quelques secondes à la fin d’une chronique. On en reparlera donc bientôt.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 10:02

Une forêt semble n’être qu’un ensemble d’arbres et arbustes, d’herbes et de ronces, de champignons, … mais est-ce seulement cela ?

Là tu considères la forêt par ce qu’on en voit quand on se promène, et avec la suggestion qu’elle produit ici des champignons là-bas des mûres, mais la forêt rend bien d’autres services …

D’abord quelques chiffres : au niveau mondial la forêt couvre plus de 30% de la surface de la terre et contient plus des deux tiers des espèces terrestres vivantes, avec un focus particulier sur les forêts tropicales qui avec 6% de la surface hébergent plus de la moitié de la biodiversité.

Tu soulignes ainsi l’importance du rôle de la forêt dans le maintien de la biodiversité dont on sait qu’elle est indispensable à l’humanité, mais de quelle manière ?

Selon la FAO, plus de 1,6 milliards d'individus dépendent des forêts comme source de revenus. La biodiversité forestière est la base de plus de 5000 produits commerciaux : bois, gibier, huiles aromatiques, huiles essentielles, miel, résines, champignons, caoutchouc, produits pharmaceutiques... Nous connaissons bien ces produits générés par les forêts. Par contre, de nombreux services qu’elles fournissent ne sont pas reconnus dans notre économie de marché, alors qu'ils sont indispensables. C'est par exemple le cas des services de régulation ou culturel.

Services de régulation ? Qu’est-ce que cela signifie ?

D’abord la régulation du climat. On connaît le rôle de séquestration du carbone joué par une forêt en croissance qui absorbe plus de CO² qu’elle n’en rejette et qui produit l’oxygène indispensable à la vie terrestre. On connaît moins le rôle joué dans la gestion de l’eau et ce de plusieurs manières.

La forêt permet de refroidir la terre par le phénomène d’évapotranspiration : la vapeur d’eau rejetée crée des nuages qui réfléchissent la lumière vers l’espace. La seule forêt amazonienne rejette plus de 8 milliards de tonnes de vapeur d’eau chaque année … et cette eau va tomber ailleurs, permettant l’arrosage naturel de cultures dans les zones plus arides du monde.

Restons dans le domaine de l’eau, mais liquide cette fois : la forêt participe-t-elle à la régulation de l’eau sur terre ?

Les forêts constituent une protection naturelle contre les tempêtes, inondations et glissements de terrain. Elles jouent un rôle protecteur primordial pour des millions de personnes qui vivent dans les terres ou en façade maritime en jouant le rôle de tampon entre l'eau, le vent et les habitations. De plus, les forêts contrôlent le ruissellement des eaux en stockant l'eau de pluie puis en la rejetant progressivement dans les aquifères, ce qui réduit les risques d'inondation et de glissement de terrains.

Mais elles sont aussi de véritables stations d’épuration en filtrant les polluants, métaux lourds, azotes à travers les systèmes racinaires avant d’alimenter les nappes phréatiques qui servent à notre besoin en eau, à l’agriculture, à l’industrie … Trois quarts de l'eau douce accessible provient des bassins versants des forêts

Est-ce un phénomène important ?

Très important et qui peut amener à des décisions surprenantes : prends l’exemple de la ville de NEW-YORK, une des plus grandes villes dans le pays de la haute technologie. Pour faire face à l’augmentation des besoins en eau potable la ville avait besoin de construire des usines de traitement d’eau pour la potabiliser. Elle a préféré protéger la ressource en restaurant les fonctions écologiques du bassin versant : conclusion un investissement divisé par 5, pas de frais d’entretien, pas de produits chimiques, de déchets à gérer … sans compter la fonction de régulation du carbone et de production d’oxygène.

Et sans oublier les services culturels et sociaux … dont nous parlerons dans une prochaine chronique.

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 09:58

Le maire de Cergy Le président de la Communauté
d’agglomération de Cergy-Pontoise
En présence d’Eric Ducoudray, directeur de l’ISTOM


Ont le plaisir de vous inviter à la conférence-débat
Accaparement des terres : des réponses de la société civile.

Les exemples de la Colombie, du Burundi et de la Palestine

Jeudi 21 novembre 2013 à 18h
Auditorium des Montalants – Institut Polytechnique Saint-Louis -

13, boulevard de l’Hautil  CERGY

Avec la participation de :


• Brigitte Chambolle, présidente des Brigades de Paix Internationales France
• Fahtou Mbaye, coordinatrice de l’association ACORD, partenaire du CCFD – Terre solidaire
• Lauriane, bénévole de l’association Jordan Valley Solidarity

 

Animée par Gérard Sandret, association Quelle terre demain ?

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:07

En novembre, Vélosolidaire et Véloservices mènent des campagnes de collecte de vélos inutilisés. Nous récupérons tous les vélos, même s'ils sont en mauvais état! Profitez-en pour vider vos caves ou vos garages de vélos qui vous encombreraient!

Voici les lieux et les dates de collecte :

  • Cergy (53 rue Francis Combe, Zone artisanale Francis Combe ou Parvis de la gare, Cergy Préfecture) : Samedi 23 novembre, 10h-12h30,
  • Chars (Place de la mairie) : Mercredi 06 et 13 novembre, 16h-18h,
  • Courdimanche (Centre Commercial de la Louvière) : Samedi 23 novembre, 10h-12h30,
  • Eragny (Place de la Challe) : Samedi 23 novembre, 10h-12h30.
  • Jouy-Le-Moutier (Parking du centre culturel) : Samedi 23 novembre, 10h-12h30,
  • Marines (Place principale) : Samedi 9, 23 et 30 novembre, 14h-17h,
  • Menucourt (Rue Pasteur, parking de la mairie) : Samedi 23 novembre, 10h-12h30,
  • Osny (Place du marché principal) : Samedi 16 et 30 novembre, 9h30-12h30,
  • Pontoise (Place du Grand Martoy) : Samedi 23 et 30 novembre, 9h30-12h30,
  • Saint-Ouen-L'Aumône (Boulevard Ducher, devant la crèche des oursons, en face du Skate-Parc) : Samedi 23 novembre, 10h-12h30,
  • Déchèteries d'Osny-Pontoise et Cergy Axe-majeur: Mercredi 20 Novembre, 10h-12h et 14h-17h.

Le samedi 16 novembre après-midi, nous serons sur la place du Nautilus à Cergy-Le-Haut pour le forum des associations de l'économie sociale et solidaire.

Le dimanche 7 décembre, à partir de 10h, aura lieu la dernière bourse aux vélos de l'année! Attention, nous ne vendrons que des vélos enfants lors de cette bourse aux vélos.

Les ateliers de formations mécaniques ont repris à l'atelier, rue Francis Combe. Les séances ont lieu le samedi de 10h à 12h. Vous pouvez consulter le programme de ces formations sur le site internet de Vélosolidaire.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 09:14

Centre Ecodéveloppement de Villarceaux
Bergerie de Villarceaux, 95710 CHAUSSY
Plan d’accès

Libre participation aux frais

Projection de « la tour née des potagers », une série de courts-métrages/émissions de Diane Giorgis et Virginie Colomb

Débat à 22h

Selon Moustier et M’Baye (1999) : « on appelle Agriculture Urbaine l’agriculture « localisée dans ou à la périphérie de la ville, dont les produits – on ajouterait aujourd’hui les services – sont au moins en partie dirigés vers la ville et dont les ressources productives font l’objet d’un usage agricole ou urbain ouvrant la porte à des concurrences (foncier, eau…) mais aussi des complémentarités (main d’oeuvre…). »

Le constat : les formes d’aménagements du territoire entre ville et campagne sont des situations héritées de conception d’aménagement de l’espace qui sont propres à une époque donnée (pour simplifier on l’appelera « société industrielle »), alors que le contexte a évolué et que la transition écologique s’impose. Ces situations héritées sont sous optimales et posent problème.

L’enjeu de l’agriculture urbaine peut s’étudier au prisme de ce changement de manière de concevoir les relations Ville – Campagne.

Avec la participation de Christine AUBRY (INRA), Diane GIORGIS et Virginie COLOMB (Réalisatrices des films).

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 19:07

Lundi à partir de 18 heures, une rencontre avec des acteurs du territoire investis dans la démarche de Développement Durable qui consiste à réduire la production de déchets (et donc de réduire la consommation de produits neufs) en leur donnant une seconde vie grâce à la réparation, la redistribution, l'économie circulaire ...

Un moment à ne pas rater, je vous y attends !

Réparer pour ne pas jeter
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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 14:27

Lors du dernier magazine du développement durable consacré à l’étalement urbain tu as évoqué brièvement qu’il existait des moyens de protéger les terres agricoles à la périphérie des villes. Peux-tu revenir sur le sujet ?

 

Il y a quelques siècles, alors que les moyens de transports se résumaient à quelques bœufs ou percherons, les villes pour ont eu besoin de ressources alimentaires proches de leur centre pour nourrir leur population : les villes se sont alors entourées de champs (essentiellement du maraichage et de la production fruitière).

 

N’est-ce pas toujours le cas aujourd’hui ?

 

Des déséquilibres se sont progressivement installés. D’abord les villes ont vocation à croitre, se développer et donc à s’étaler : l’exode rural entamé au 19ème siècle s’est amplifié après 1950 avec l’arrivée de la mécanisation de l’agriculture et l’emploi des intrants chimiques … des millions de paysans ont rejoint les villes pour tenter d’y survivre puisque leur terre ne leur permettait plus de les faire vivre, c'est-à-dire de les nourrir et de leur procurer un revenu grâce à la commercialisation de leur production.

 

Et donc ces nouveaux urbains ont participé à l’étalement de la ville au détriment de leurs anciennes terres …

 

Oui et c’est là qu’intervient un phénomène stérilisant : la spéculation foncière. Car un terrain à bâtir vaut beaucoup plus qu’une terre à cultiver … alors certains propriétaires de terres agricoles situées à la périphérie de la ville ont préféré attendre que leur terre, par une heureuse modification des règles d’urbanisme, devienne constructible.

 

Mais pourtant les documents d’urbanisme définissent l’occupation des sols

 

En dehors des zones protégées pour des motifs historiques, biologiques, architecturaux ou de sécurité (les zones classées), le reste du territoire est géré depuis la première loi de décentralisation par les collectivités locales et non plus par l’état. Par exemple pour CERGY il s’agit du Schéma Directeur Régional de l’Ile de France (SDRIF) qui établit les grandes lignes de l’aménagement, le Schéma de Cohérence Territorial de l’Agglomération de Cergy-Pontoise (SCOT) et le Plan Local d’Urbanisme de Cergy (PLU) qui définit par secteur l’usage possible (ou impossible) des sols.

 

Alors que craindre ?

 

Ces documents sont adoptés à la majorité par ces collectivités : ils sont donc modifiables (après enquête publique) par un autre vote …

Il existe des solutions pour rendre plus difficile ces changements.

 

Quels sont ces moyens ?

 

Une loi de 2005 donne aux collectivités locales la compétence « Protection des Espaces Naturels et Agricoles Périurbains » (PENAP) avec la possibilité d’instituer un périmètre d’intervention destiné à protéger durablement les espaces agricoles et naturels de l’urbanisation. Un programme d’actions est associé à ce périmètre et définit des orientations de gestion en faveur de l’exploitation agricole et de la valorisation des espaces naturels et des paysages.

Pour cela la collectivité territoriale met en place un Projet Stratégique Agricole et de Développement Rural (PSADER) dans le même périmètre que le PENAP.

 

Mais quel est l’apport de cette procédure par rapport aux réglementations ?

 

Tu as raison de distinguer procédure et réglementation : si le PENAP définit le périmètre de l’intervention, le PSADER contractualise les objectifs recherchés et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

Au mille-feuille administratif qui fige les choses en l’état, la contractualisation ajoute une couche dynamique qui permet de soutenir des projets agricoles et de développement rural, donc de mieux satisfaire l’intérêt économique des partenaires, propriétaires et exploitants au bénéfice de la collectivité.

Cela permet aussi d’orienter la politique agricole locale par exemple vers la production bio ou les circuits courts …

 

Tu as parlé de moyens au pluriel : quels sont les autres ?

 

Le Comité pour la Fiscalité Ecologique réfléchit à une modification de la fiscalité locale : l’objectif est de lutter contre l’artificialisation des sols donc de préserver la vocation agricole périurbaine. On en parlera bientôt.

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